Charles III au défi de l’unité de son royaume

Charles, alors prince de Galles, avait visité, le 7 septembre, en tenue traditionnelle, le village de New Lanark (sud de Glasgow), un des quatre sites écossais appartenant au patrimoine mondial de l’Unesco. Barlow Jane/PA Photos/ABACA

GRAND RÉCIT – Après la mort d’Elizabeth II, qui avait su maintenir l’union au sein du pays, les Écossais et les Nord-Irlandais sont tentés par l’indépendance.

Envoyé spécial à Edimbourg

Malgré le grand soleil dans le ciel d’Edimbourg, un voile de tristesse et d’incertitudes enveloppe les abords du palais de Holyrood. Tout au long du week-end, un flot ininterrompu d’anonymes a défilé devant les grilles qui ceinturent la résidence officielle des souverains britanniques en Écosse. Habitants de la capitale comme des environs, fillettes aux yeux rougis par les larmes, vétérans de la British Army à la voix soudain blanchie par l’émotion… Ils ont fait la queue pour déposer leurs bouquets aux couleurs éclatantes, partager leurs souvenirs de ce si long règne et, parfois, épancher leurs craintes de l’avenir. La plupart soulignent qu’ils n’ont jamais connu d’autre souverain qu’Elizabeth, et certains craignent que sa disparition ne fragilise le royaume.

«Elle a tant fait pour la cohésion et l’unité de ce pays», soupire Alexandra Mac Millan. Âgée de 73 ans, cette petite femme au regard vif est une ancienne employée de Holyrood. Durant plus d’un quart de siècle…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 94% à découvrir.

La liberté n’a pas de frontière, comme votre curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source link

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *